Début 1909 Albert Dureau avait été l’un des signataires de l’appel du Comité de défense sociale (CDS) « un crime judiciaire » lançant la campagne en faveur de Girard et de Jacquart (voir Albert Jacquart).
Dureau, qui demeurait alors 201 rue de Tolbiac à ParisXIII, était, au début des années 1910 membre du groupe anarchiste des V et XIIIe arrondissements.
En mars 1910, il fut parmi les 16 signataires de l’affiche « A bas Biribi » imprimée par le CDS pour réclamer justice dans l’affaire Aernoult-Rousset (voir Émile Rousset) et appelant à la désertion. Les autres signataires étaient Vincent Méo Tissier, Grondin, Marius Blanchard, Julien Churin, Jean Breton Constant, Armand Matha, Eugène Péronnet, Charles-Albert, Maurice Girard, Albert Jacquart, René de Marmande, Jean Goldsky, Jean-Louis Thuillier et Victor Pedro. Poursuivis le 4 juillet suivant pour "provocation à la désobéissance", tous furent acquittés.
Membre de la Fédération communiste anarchiste (FCA), il fut arrêté le 1er février 1913 alors qu’il circulait à bord d’une automobile recouverte d’affiches appelant à un meeting de la FCA pour le droit d’asile.
Au printemps 1916 il était mobilisé à la pyrotechnie à Bourges.
En 1921, Dureau était membre de la Fédération anarchiste et du Comité de défense sociale (CDS).
Il y a vraisemblablement identité avec Sylvain Dureau, disparu d’Antony, et dont la police recherchait le domicile en 1935.