En 1918 Manuel Viejo Vital avait participé à une réunion de préparation d’une grève des ouvriers briquetiers et avait été le délégué de leur syndicat lors du congrès régional de la CNT andalouse tenu du 1er au 3 mai 1918. L’année suivante il était le président du syndicat CNT des ouvriers briquetiers et les 5-7 janvier 1919, fut accusé d’un attentat. Membre du Comité régional andalou et inspirateur de la Ligue des locataires l fut emprisonné en mars 1919 puis de nouveau en octobre.

En 1921, toujours membre du CR andalou il fut détenu avec 14 autres militants. L’année suivante, comme délégué du journal Paginas libres (Séville) dont le directeur était Pedro Vallina, il assista à la réunion régionale anarchiste tenue à El Arrahal où fut décidée l’adhésion des groupes anarchistes à la CNT et figura lors de meetings à la tribune aux cotés de S. Segui, Manuel Pérez, Falla et d’autres.

En 1923, lorsque un plenum national avait décidé le transfert du CN-CNT à Séville il intégra le CN aux cotés de Pedro Vallina, Paulino Diez, Manuel Pérez et Juan Nogueroles.

En octobre 1931 il fut le délégué du syndicat de l’alimentation de Séville au plenum de la régionale andalouse, et y intervint dans la commission chargée des questions agraires. En 1932 il fut déporté en Afrique avec entre autres Sanchez Rosa et Miguel Arcas.

On perd sa trace en 1936 où il fut vraisemblablement assassiné lors du coup d’État franquiste.