Daniel Loriente Pavon était un militant de la CNT du Centre. Son métier de cheminot l’amena à militer dans diverses régions d’Espagne, notamment à Arcos del Jalon (Soria) où il fit l’un des fondateurs de l’école rationaliste et à Gérone où pendant la dictature de Primo de Rivera, il souscrivait dans La revista blanca en faveur des prisonniers.
Pendant la guerre et la révolution il occupa divers postes à la Fédération nationale de l’industrie ferroviaire (FNIF).
Exilé en France lors de la Retirada, il parvint à s’embarquer pour les Amériques et s’installa au Venezuela à La Victoria où il défendit, semble-t-il les thèses de la CNT dite collaborationniste. En 1966 un hommage lui fut rendu à Caracas par le noyau CNT du Venezuela.