Antonio Zamorano militait au début des années 1930 à la CNT de Villanueva y Geltru (Barcelone). Pendant la guerre et la révolution, il fut en 1938 membre du Comité de liaison CNT-FAI-FIJL et secrétaire du Comité pro-presos du Garraf.

Passé en France lors de la Retirada, il fut à la Libération membre de la FL-CNT de Toulouse. En mai 1945 il participa au premier congrès tenu à Paris par le MLE-CNT où il fit partie notamment de la commission sur la coordination nationale et fut nommé avec Angel Aransaez, V. Gutierrez et José Teixidor à la Comision Fiscalizadora, un groupe chargé d’enquêter sur l’activité de certains compagnons pendant la Seconde Guerre mondiale et sur les biens de l’organisation. Les travaux de cette commission ne seront jamais publiés, une réunion plénière du Comité national tenue à Toulouse du 20 au 26 août 1945 ayant décidé, à l’exception de la Régionale n°8 (Dijon) qui avait voté contre, de les verser aux archives en attendant la tenue d’un congrès régulier en Espagne.

En 1946 il fut nommé membre de la Commission de relations de la Régionale n°2 (Toulouse) aux cotés de Florentino Estallo, Mariano Jover, Pablo Bravo et Antonio Roda.