Luis Bujan Vilas avait adhéré dès 1931 à la CNT et à la FAI de La Corogne où il était également membre de l’ateneo Germinal. L’année suivante il avait été emprisonné 6 mois suite à un sabotage sur le port d’Aviles. En 1934, sans doute suite à sa particiaption au mouvement insurrectionnel d’octobre, il avait été condamné à un an et demi de prison.
Dès le début du coup d’État franquiste, il fut volontaire et alla combattre aux Asturies et participa aux combats du Mazugo Bayo, Oviedo. A la chute du front nord en 1937 il était parvenu à gagner la France d’où il était revenu en Catalogne et alla combattre sur le front d’Aragon où il fut blesse.
Passé en France lors de la Retirada, il avaut été interné au camp d’Argelès, puis à celui du Barcarés où il fut enrôlé dans la 154ème Companie de travailleurs étrngers et affecté fs dans le Puy-de-Dôme où à l’été 1943 il s’intégrait à la Résistance puis en octobre sous les pseudonymes Napoléon et Roque, à un maquis franco-espagnol des Forces Françaises de l’intérieur (FFI) où il avait le grade de lieutenant et participait aux combats de la ibération.
Installé à Montauban à la Libération, il y fut l’organisateur de la FL-CNT. En 1945, suite à la scission du mouvement libertaire en exil, il fut, avec Antonio Gonzalez, Mariano Blanco et Luis Robla, signataire d’un document, au nom du Comité régional des Asturies, Leon et Palencia, condamnant la tendance collaborationniste et son secrétaire Ramon Alvarez.
Début 1948 il fut nommé secrétaire du Comité départemental du Tarn-et-Garonne des Jeunesses libertaires (FIJL) aux cotés de Eduardo Montañola (vice secrétaire), José Porta (presse et propagande), Ramon Alvarez (relations) et Maria Oliveros (administration). Il résidait alors 5 rue Bombet.
En 1963 il s’installa à Marseille où il continua de militer.
A la mort de Franco il adhéra à la FL-CNT de Figueras dont il fut le délégué lors du Ve Congrès de la CNT en 1979. Puis il s’installa à Perpignan.
Luis Bujan vVilas, qui avait notamment collaboré à Atalaya, Cenit (revue et hebdomadaire), Espoir, La Protesta Obrera (1984-1986) et à la revue Ideas-Orto, est décédé à Perpignan le 20 juillet 1988.