Militant actif de la CNT de la province de Teruel, Julio Prades Perfages avait été emprisonné après le mouvement révolutionnaire de décembre 1933 en Aragon. Pendant la guerre et la révolution, il participa aux collectivités agricoles de Mazaleon dont était également membre son fils Ramon Jacinto Prades qui sera emprisonné par les staliniens lors de l’offensive de l’été 1937 contre l’Aragon libertaire.
Passé en France lors de la Retirada, il s’était installé à la Libération à Angoulême où il continua de travailler comme ouvrier agricole et où il milita à la FL-CNT jusqu’à son décès survenu le 22 août 1967 au domicile de ses enfants.