Emilio Prades avait émigré encore très jeune à Barcelone où faute de moyens il ne put étudier à l’Université et suivit les cours donnés dans les Athénées libertaires et notamment des cours de médecine qui lui permirent d’intervenir à plusieurs reprises pour soulager des compagnons victimes d’accident du travail ou de claquages musculaires lors de séances de sport.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné aux camps d’Argelès et d’Agde avant d’être enrôlé dans les Compagnies de travailleurs étrangers. Après la Libération il s’installa à Auzat où il allait militer à la FL-CNT et travailler dans une usine d’aluminium de la compagnie Pechiney. Victime d’une maladie professionnelle le rendant invalide, il s’installa ensuite à Tarrascon où il continua de militer à la FL-CNT et où il décédait le 22 septembre 1978.