Le 19 août 1888 Claudius Lucas avait été condamné à Roanne à 25 fr d’amende pour « outrages à agent », puis le 31 janvier 1890 à 1fr d’amende pour « ivresse ». Le 29 avril 1890 il fut de nouveau condamné à 5 jours de prison pour « provocation à attroupement » avec P. Charras condamné à 6 jours. Selon un rapport de police il était le secrétaire de la Fédération des chambres syndicales, et affichait des idées anarchistes, mais « en réalité n’avait pas d’opinion politique arrêtée ; il servirait volontiers le parti qui le paierait le plus cher ». La police le qualifiait en outre « d’ivrogne et paresseux… aux mœurs très mauvaises vivant maritalement avec une fille aux mœurs légères… ne fréquentant que les malandrins qui flânent sur les places publiques et quelques ivrognes déclassés comme lui ». Il était considéré comme le secrétaire du groupe anarchiste local en 1890.
Le 28 juin 1891 il avait participé au banquet antipatriotique organisé par le groupe La jeunesse antipatriotique dont le président était Claude James.