Mineur de potasse à Suria (Barcelone), Antonio Perez y avait été l’un des fondateurs du syndicat CNT des mineurs. Au début des années 1930 il avait été l’un des animateurs de la grève des mineurs ce qui lui avait valu d’être licencié, puis, suite à une grève des bras croisés de ses compagnons, d’être réintégré dans l’entreprise. Lors du mouvement révolutionnaire de 1933 à Figols, il avait participé à la proclamation du communisme libertaire à Suria où les compagnons s’étaient emparé de la mairie. Au bout de trois jours, et vue l’évolution de la situation dans le reste de l’Espagne, et l’arrivée de troupes envoyées par le gouvernement républicain, les compagnons s’étaient retiré sans opposer de résistance. Pendant la guerre et la révolution il participa à la collectivisation du secteur minier.
Passé en France lors de la Retirada, il fut sans doute interné dans un camp. En exil il fut victime d’un accident qui le laissa invalide d’une jambe. Il continua de militer à la CNT en exil jusqu’à son décès en 1973.