A l’automne 1895, Giovanni Fenoglio figurait sur un État signalétique confidentiel des anarchistes étrangers non expulsés résidant hors de France dont le domicile était alors inconnu. Il était particulièrement lié au compagnon Henri Abrard, l’un des animateurs du groupe La Jeunesse libertaire de Nîmes.
Le 16 février 1898 à Marseille, pour avoir crié « Vive l’anarchie ! » et pour « outrage à agent, Giovanni Fenoglio avait été condamné à 3 mois de prison tandis que Chaumel était condamné à 15 jours. Il avait participé avec ce dernier et une cinquantaine d’anarchistes dont Sébastien Faure et Escartefigue, au saccage le 1er février de la brasserie La Marseillaise où se tenait une réunion de la Ligue antisémite. Le 28 février suivant il fut l’objet d’un arrêté d’expulsion.