Dictionnaire international des militants anarchistes
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BROYER, Martin, Théodule “THEO”
Né le 12 décembre 1880 à Troyes (Aube) ou à Tages (Ardennes) - Chanteur ambulant & artiste lyrique - Reims (Marne) - Ardennes - Algérie
Article mis en ligne le 26 janvier 2017
dernière modification le 27 octobre 2023

par R.D.

En 1895-1896 Théodule Broyer avait travaillé comme expéditionnaire à la trésorerie générale des Ardennes dont il avait été licencié pour absence non autorisée. Le 24 septembre 1897il avait été condamné à 2 mois de prison avec sursis à Reims pour « vol ». puis à l’automne à 15 jours de prison à Paris pour « filouterie », ce qui fit tomber son sursis et entraîna son emprisonnement à Chalons-sur-Marne où pendant son incarcération il noua des relations avec l’anarchiste italien Victor Guarini.

Puis il était allé semble-t-il à Mezières (Ardennes) chez ses parents. Signalé comme ayant disparu des Ardennes, Martin Broyer était l’objet d’un avis de recherches en 1898. En février 1898 il avait été l’objet d’un procès verbal, voyageant sans billet dans le train de Reims à Chalons ; lors de ‘l’interrogatoire, il avait déclaré être « anarchiste » de profession, mais le commissaire notait que bien qu’affichant « des idées anarchistes très avancées », il s’agissait « plutôt de bravade que par conviction sincère ».

Au début des années 1900 il avait été inscrit comme « nomade » à l’état vert n°1 des anarchistes disparus et/ou nomades et y était qualifié de chanteur ambulant. Il voyageait notamment en Vendée et Loire-Atlantique avec la roulotte d’une famille de chanteurs ambulants. En septembre 1901 il avait été arrêté à Nantes, accusé d’avoir volé en août à Ancenis le livret militaire, le certificat de bonne conduite et divers autres papiers d’un autre artiste ambulant, Pierre Artaud, ce qu’il avait nié et avait été laissé en liberté. En novembre 1901 il se présentait à la caserne et était admis comme conscrit au 123e régiment d’infanterie à La Rochelle ; il fut ensuite envoyé en Algérie puisque en mai 1902, alors qu’il était soldat au 2e Bataillon d’Afrique à Djelfa, il fut inscrit au contrôle général des anarchistes résidant en Algérie. Radié de ce contrôle, il fut réintégré en 1904 au 132e régiment d’infanterie de Reims où il avait le grade de caporal de la 132e Compagnie.


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