Auguste Lhermite avait eu une enfance et une jeunesse très difficile où il avait souvent connu la faim. Militant dans les décades 1970-1980 de l’ORA puis de l’OCL2 en région parisienne, il était peintre en bâtiment et eut à subir de fréquentes périodes de chômage. Il donna à cette époque de nombreux coups de main à l’imprimerie Edit 71 et au local de la rue des Vignoles. Dans les années 1980-90 il s’occupa également à Asnières de Maurice Laisant dans les dernières années de sa vie et devint le compagnon de sa fille Yannick.
En 1990 il avait été l’un des signatires de l’Appel pour une alternative libertaire, initié par l’UTCL pour regrouper tpis les communistes libertaires. Toutefos au printemps 1991, constatant que la nouvelle organisation n’était “qu’un avatar de l’UTCL” il refusait d’y adhérer comme plusieurs signataires d l’Appel dont Michel Ravelli, Hervé Guillermic, Gérard Mélinand, Daniel Guerrier (tous anciens de l’ORA et de l’OCL2), Paul Denais, Michele Stern, Guy Bourgeois (de la TAC), Antonio Martin, José Morato, Montsé Turtos (groupe du Pré Saint-Gervais), André Senez, Rhida Tabai, Bernard Cnockaert, Joseph Priollet, Romain Tarhant, et Josette Chavy (cf. communqué de mai 1991),.
Membre pendant plusieurs années du CIRA de Marseille, il aida à plusieurs reprises à en tenir le stand lors des salons du livre libertaire, tant à Paris qu’en province. Auguste Lhermite est décédé d’un infarctus survenu en pleine rue le 1e février 2017.