Marié et père de deux enfants, Jules Guérin était au début des années 1890 l’un des diffuseurs à la criée à Villeneuve-sur-Lot du Père Peinard et de La Révolte et l’un des animateurs d’un groupe dont faisaient également partie François Rabasse et Georges Escat. Il participait parfois aux réunions du groupe d’Agen tenues chez Palazot.
Le 4 juillet 1880 il avait été condamné à 5 francs d’amende pour « coups et ivresse » et le 8 octobre suivant à 24h de prison pour « rébellion et outrages aux agents ».
En 1892, lors de l’affaire Ravachol, il avait été suspecté, sans que cela ait pu être prouvé, d’avoir été l’auteur de l’affichage de plusieurs placards anarchistes. La police qui le considérait comme « à peu près illettré », pensait que, vu son caractère violent, il pourrait être dangereux s’il était poussé par des camarades.