C’est en 1872 que Giuseppe Pancirolli s’état installé à Vérone où il entra en contact avec divers militants socialistes et anarchistes comme Giulio Rossi, Massimo De Franchesi et Giuseppe Bragantini. A cette période il participait à toutes les manifestations du Parti socialiste italien. En octobre 1894 il fut arrêté par la police pour avoir crié des slogans anarchistes lors d’une conférence publique.

En 1895, il partait avec M. De Franchsci, en Suisse, d’abord à Rothkreutz où il devait travailler chez le photographe Anselmini, avant de partir quelques jours plus tard, à Ober Enfelden avec la femme de Anselmini.
Étroitement surveillé par la police helvétique, il fut expulsé le 7 octobre 1898 avec pusieurs autres compagnons, dont Bass, Gino, Maneffa et Miazza, et s’installa alors en France dans la région de Delle (Belfort). Le 20 juin 1899 il fut l’objet d’un arrêté d’expulsion de France et retourna à Vérone.

En juillet 1901 il allait à Florence où il avait trouvé un emploi de greffier. En 1905 il quittait Florence pour Milan puis Livourne et diverses autres villes en fonction de ses divers emplois.
En 1907 il était à Nuoro où il fut l’un des fondateurs de la section socialiste Elisa Negri et où il était un actif propagandiste.
Revenu à Vérone il y ouvrit un atelier de couture et en 1914 il y fut nommé conseiller communal socialiste.
Puis il cessa peu à peu toute activité politique – bien qu’en 1930 étant signalé comme individu « d’opinion contraire à l’ordre fasciste » -, et fut rayé en 1933 des listes de surveillance des éléments subversifs puis en 1943 du Fichier central de police.