Anarchiste illégaliste, François Liégeois, fit, en 1892-1893, partie de la « bande Ortiz » pour laquelle il agit, vraisemblablement, comme receleur.
Il fréquentait le « repaire » de la bande au 1, bd Brune, à Paris 14e. Après l’arrestation le 18 mars 1894 d’Annette et Paul Chiericotti, il fut perquisitionné à son domicile rue des trois Frères, arrêté et incarcéré.
Du 6 au 12 août 1894, il comparut avec toute la bande devant les assises de la Seine dans le cadre du « procès des Trente » (voir Élisée Bastard). Défendu par Me Gautier-Rougeville, il fut acquitté.
En 1897 il fréquentait les réunions de groupes anarchistes à Montmartre. Il demeurait alors 18 rue Duarantin. A vette même époque il fut l’objet de procès verbaux pour « fraude à l’affichage », un procédé consistant à coller sur les affiches de vieux timbres auiparavant déccollés d’anciens placards.
En octobre 1899 il fut l’un des signataires du Manifeste « Aux anarchistes », critiquant violemment Sébastien Faure et Le Journal du Peuple présentés comme « des anarchistes de gouvernement » (voir Janvion)