Gaston Perrot avait été signalé dans les réunions en 1893, notamment celles de la Ligue des antipatriotes. A l’été 1893 il participa à la campagne abstentionniste menée lors des élections législatives et aux perturbations de divers meetings électoraux.
En septembre 1893, à l’occasion des fêtes données pour la visite des marins russes, il avait proposé avec Lucas de distribuer dans les asiles de nuit une convocation de tous les pauvres et miséreux à se rendre Place de l’Opéra pour « une distribution de soupe gratuite ».
Début 1896, il se proposait avec Engel, Raz et un compagnon surnommé La Cocarde, d’organiser des soirées au bar du 183 rue Saint-Denis où le propriétaire avait créé une table d’hôte où, pour 75 centimes, les compagnons pouvaient prendre un repas.
Il était toujours signalé en 1897 comme fréquentant les réunions à Montmartre. Puis à la fin des années 1890 il avait voyagé longtemps avec un photographe ambulant.
Selon le rapport d’un indicateur (2 juillet 1900), il venait de sortir d’un hôpital et était sans ressources. Il habitait alors semble-t-il chez ses parents et avait été très marqué par un chagrin d’amour.