Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ROSES BADIA, José

Né le 17 janvier 1923 à San Celoni (Barceone) — mort le 7 juin 1978 — FEDIP — CNT (?) — Barcelone (Catalogne) — Osseja (Pyrénées-Orientales)
Article mis en ligne le 11 novembre 2019
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

Lors du coup d’ état franquiste de juillet 1936, José Roses Badia faisait semble-t-il partie d’un groupe de jeunes libertaires avec lequel il participa à la réorganisation sociale de San Celoni (Barcelone). Puis il fut volontaire sur le front.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps puis enrôlé dans les Compagnies de travailleurs étrangers. Fait prisonnier lors de la percée allemande de juin 1940, il fut ensuite déporté en 1941 au camp de concentration de Mauthausen où il fut ensuite affecté au Kommando Steyr. A la libération du camp au printemps 1945, où il avait survécu notamment grâce à la solidarité de ses compagnons, il était très diminué physiquement et fut rapatrié en France.
Installé à Osseja (Pyrénées-Orientales), il y milita à la Fédération espagnole des déportés et internés politiques et y décéda le 7 juin 1978.


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