Dans les années 1920 Sebastian Badia avait dû s’exiler en France où en 1928 il était membre du groupe anarchiste espagnol de Générac (Gard). Il travaillait depuis 1925 à la tuilerie locale. A la fin 1928 il partait travailler à Vienne (Isère). Il rentra sans doute en Espagne lors de la proclamation de la République.
Sebastian Badia avait été emprisonné après le mouvement insurrectionnel de janvier 1933 à Tarrasa. Il collabora notamment à Brazo y Cerebro (Tarrasa, 1932) et pendant la révolution à Vida Nueva (Tarrasa, 1936).
En exil après la guerre civile, il a participé en décembre 1945 au Plenum de la Régionale n°2 (sud-ouest) à Toulouse où il était le délégué de la FL-CNT de Pierrefitte (37 adhérents). Il a milité ensuite à la FL de Toulouse. Sebastian Badia est mort à Pamiers le 12 novembre 1950.