Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, Antonio Altarriba Lope, militant de la CNT, avait été arrêté et mobilisé dans l’armée franquiste. Il était parvenu très vite à s’évader et à regagner les lignes républicaines où il s’était intégré à la Colonne Francia commandée par Mariano Diaz et où il était chauffeur.Après la militarisation il fut membre de la 116e Brigade Mixte (25e Division) où il état chargé du la distribution du courrier. Puis il fut affecté à un bataillon de transports sur le front de l’Ebre.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné au camp de Saint-Cyprien puis enrôlé dans une Compagnie de travailleurs étrangers (CTE) à destination de la Gironde pour des travaux de forestage. En septembre 1940 il parvenait à s’évader, mais peu après était arrêté à Montpellier. Après une nouvelle évasion, il était une nouvelle fois arrêté à Marseille et inerné au cap d’Agde. En mars 1941 il était envoyé à Guéret (Creuse) pour y travailler pour des paysans. En mars 1943, suite à ds rumeurs de déportation en Allemagne, il s’échappait et gagnait Limoges, Puis il retournait clandestinement à Guéret où il parvint à survivre jusqu’à la Libération.
Après avoir fait divers petits boulots, il était rentré en 1949 en Espagne où il se maria et cessa tout militantisme, sans toutefois renoncer à ses idéaux libertaires.
Antonio Altarriba Lope est décédé à Logrono en 2001.