Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site
Descriptif du site
GALLIANI, Jean, Jérome, Sébastien, Antoine, Marie
Né le 17 janvier 1848 à Bologne - Commis ; voyageur de commerce – Gênes (Italie) - Genève - – Paris - Bruxelles - Egypte
Article mis en ligne le 3 mars 2024
dernière modification le 17 mars 2024

par R.D.

Fils de Luiggi et de Teresa Amadesi. Jean Galliani était marié depuis avril 1873 aux Eaux-Vives (Genève) à Louise Devaud (ou Devant) née à Lausanne et dont il avait deux enfants : Robert Charlles (née en 874) et Annita (née en 1875).

Le 30 juillet 1883 sa femme avait été condamnée à Genève à 10 mois de prison pour « complicité d’escroquerie ». Selon un rapport de la police de Genève (26 novembre 1883) il était « d’un naturel débauché, ne se livrant à aucun travail et maltraitant sa femme… il fréquentait les tripots où il passait souvent des nuits entières ; il était aussi en relations avec les membres de l’Internationale et les anarchistes » ce qui lui valut d’être expulsé du territoire genevois le 6 octobre 1883.

Le 4 février 1884 il avait été l’objet d’un arrêté d’expulsion de France qui lui fut notifié à Paris le 29 octobre 1897.

En décembre 1888 il était arrivé à Bruxelles et se disait alors représentant de commerce venat de Ferrare. A Bruxelles il fréquentait le compagnon Alfonso Danesi. Il demeurait en 1889 au 22 Petite rue de la Madeleine. En janvier 1889 il avait voyagé en Suisse (Zürich), Autriche (Insbruck) et en Allemagne (Cologne, Münich, Francfort…). Avec Danesi il était le diffuseur du pamphlet « Proletari » et autres manifestes. Selon un rapport de police (29 juillet 1889) il était « sans ressources et dans la misère la plus profonde ». Toujours selon la police il avait été en relations à Bruxelles avec Corsi de la bande de cambrioleurs anarchistes de Pini et Parmeggiani. La police le soupçonnait également de, sous le prétexte de fabrication de senteurs pour la parfumerie, se livrer à la fabrication d’explosifs. A l’été 1889 il résidait à Saint-Josse-ten-Noode où il recevait une « volumineuse correspondance venant de l’Italie ». Il travaillait comme représentant de poudre dentifrice. Il aurait également résidé rue du Marais à Bruxelles. En octobre 1889 il avait été recherché en vain à Saint-Josse-ten-Noode.

Début 1893 il avait été poursuivi à Anvers pour « faux et escroqueries » et avait été condamné par défaut le 31 juillet à 6 mois de prison et 26 francs d’amende.

En 1898 était signalé comme ayant disparu de Gênes « en emportant 170 francs à son patron ».

Selon une information de la sécurité de Rome (6 mai 1911), en septembre 1910 une certaine Constanza de Borgia Lebron – ou Lebrow - (née à Bruxelles le 8 octobre 1862), venant de Bruxelles, l’avait rejoint à Bologne où elle l’avait épousé. Une vingtaine de jours plus tard elle était repartie à Bruxelles, tandis que Gianelli était parti pour Alexandrie (Egypte) comme voyageur de commerce.

Se confond il avec Roberto Galliani, originaire de Ferrare, et dénoncé comme mouchard en Suisse dans les années 1880 ?


Dans la même rubrique

GAILLOT, Jacques, Edouard
le 15 avril 2024
par R.D.
GALLIANI, Renato
le 21 février 2024
par R.D.
GALICHET (ou GALLICHET)
le 1er octobre 2023
par R.D.
GALEOTTI Gastone
le 1er octobre 2023
par R.D.
GAINELLI, Giuseppe
le 27 septembre 2023
par R.D.