Militant de la CGTU dès 1922, Garros avait été élu au comité général des syndicats unitaires du Rhône où il appuyait la tendance des "syndicalistes purs" (Henri Fourcade, Pierre Pontal, T. Argence, etc.) contre les communistes. En septembre 1923 il était élu membre de la Commission du cercle ouvrier (52 rue du 4 août, Villeurbanne) contrôlé par la CGTU. Il contribuait avec ses amis à la scission de février 1924 qui donnait naissance à Lyon à une Union autonome des syndicats.
Délégué au congrès de l’UD des syndicats autonomes du Rhône le 31 octobre 1926 à Villeurbanne, il représenta ensuite le syndicat des électriciens de Lyon au Congrès extraordinaire de la Fédération du bâtiment à Lyon les 13 et 14 novembre où fut fondée la CGTSR (par 84 voix pour, 3 contre et 2 abstentions) et dont le congrès constitutif se tint les 15 et 16 novembre à Villeurbaznne. Il adhèra immédiatement à la nouvelle organisation.