Idilio Giron García avait commencé à militer très jeune dans le mouvement libertaire à Bujalance (Cordoba). Pendant la guerre civile il avait combattu sur le front de l’Ebre dans des unités non confédérales. A son entrée en France en 1939 il était blessé et fut hospitalisé. Envoyé dans diverses Compagnies de travailleurs étrangers (CTE) pendant l’occupation, il y effectuait divers travaux forestiers puis rejoignait le maquis où il devenait responsable d’un groupe franco-espagnol. A la libération il avait le grade de lieutenant mais quand on lui demandera d’assurer l’instruction militaire des nouvelles recrues, il refusera par antimilitarisme. Démobilisé en mars 1945, il s’integrait à la FL-CNT de Carpentras (Vaucluse) où il travaillait comme bûcheron. Il sera à plusieurs reprises le délégué de Carpentras lors de plenums régionaux et départementaux. En 1945 il avait participé à la réorganisation de la FL-CNT de Bujalance en exil.
Idilio Giron García est mort à Carpentras le 11 novembre 1992.