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ALBALAT RIPOLLÉS, José
Né à Albocacer (Castellon) le 24 mai 1909 - Menuisier - MLE - CNT - Groupe de Francisco PONZÁN VIDAL - Catalogne
Article mis en ligne le 23 novembre 2006
dernière modification le 27 octobre 2023

par R.D.

Dès la fin de la guerre civile, José Albalat Ripollés, exilé en France, avait été membre du réseau formé par Francisco Ponzán Vidal. Ce groupe, outre des missions en Espagne en liaison avec le mouvement libertaire, allait réaliser de nombreux passages en Espagne d’aviateurs alliés, de juifs et de résistants dans le cadre du réseau Pat O’Leary. José Albalat Ripollés a effectué plusieurs missions en Espagne. En mai 1940, lorsque Ponzan était parti à Huesca pour y établir des contacts, c’est lui qui l’avait guidé avec trois autres camarades jusqu’à Boltaña.

Le 14 octobre 1942 il était arrêté dans une maison qui leur servait de base rue Limayrac à Toulouse par la police de Vichy qui détenait tous les présents : Francisco Ponzán Vidal et sa soeur Pilar, Pascual Lopez Laguarta, Vicente Moriones José Luis Marquez Boya, Eusebio Lopez Laguarta Luis Garcia, Amadeo Casares Colomer et Miguel Chueca Cuartero. Mais la police ne trouvait pas le matériel de fabrication des faux papoers ni les archives qui avaient été dissimulées dans une armoire où José Albalat, habile ébéniste, avait fabriqué un compartiment secret. Tous étaient internés au camp du Vernet d’où tous, à l’exception de José Albalat Ripollés - suite à une confusion sur son nom – étaient libérés le 22 décembre grâce à un faux ordre de libération émis par la Résistance. José Albalat Ripollés était par la suite envoyé en février 1943 au titre du STO travailler pour les Allemands à Saint-Jean de Luz (Pyrénées-Atlantiques). Il parvenait à s’échapper et gagnait Perpignan où le 2 novembre 1943 il était arrêté par la Gestapo à la villa Tallada à Banyuls-sur-Mer. Transféré à Paris il était torturé à un tel point qu’à son arrivée à la prison de Fresnes il ne pouvait plus utiliser ses bras et que ses compagnons de détention durent l’aider à s’alimenter. Transféré au camp de transit de Compiègne (Oise), José Alabalat Ripollés a été déporté en Allemagne où il a été tour à tour interné dans les camps de concentration de Neue Bremm, Mauthausen, Melk et Ebensee. Il a été libéré en 1945 lors de l’avance des troupes alliées.

En 1982 José Albalat Ripollés vivait dans le sud ouest de la France.


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