Dictionnaire international des militants anarchistes
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MARCHAND, Marcel, Léon
Né le 26 juillet 1868 à Montigny-sur-Avre (Eure-et-Loir) - Ouvrier briquetier - Gennevilliers (Hauts-de-Seine) – Romainville (Seine-Saint-Denis)
Article mis en ligne le 19 juin 2008
dernière modification le 7 septembre 2023

par R.D.

Dès 1897, Marcel Marchand était l’un des propagandistes anarchistes à Gennevilliers où il tenait “à la disposition des copains des livres, des journaux et brochures”. A l’automne 1898 il avait été signalé comme participant à des réunions à la Bourse du travail de Paris.

Au début des années 1910, il demeurait 22 rue des Collines à Gennevilliers et était fiché comme anarchiste.

Marcel Marchand, demeurant à Gennevilliers, fut lors des élections législatives de 1924, candidat abstentionniste sur une liste libertaire conduite par Louis Raffin dans la 4e circonscription de Saint-Denis et Sceaux. Il y a sans doute identité avec le Marchand qui militait alors au groupe anarchiste de Romainville (Seine-Saint-Denis) qui avait été arrêté à la Noël 1922 lors d’une manifestation pour l’amnistie et avait été condamné à 1 mois de prison qu’il purgeait en novembre 1923.

Il y a vraisemblablement identité avec Marcel, Léon Marchand, né le 26 juillet 1868 à Montigny sur Avre (Eure-et-Loir), ouvrier briquetier (ou bijoutier ?), qui au début des années 1890 participait aux réunions du groupe anarchiste Les Egaux de Levallois-Perret dont faisaient partie Vinchon, Leveillé, Bondon et Spannagel. Lors de l’affaire du vol de dynamite à Soisy sous Etioles, il avait été l’objet d’une perquisition au cours de laquelle la police avait saisi un pistolet chargé et divers écrits anarchistes et notamment “des écrits pour la fabrication d’engins”. Suite à l’attentat contre la caserne Lobau, il avait été de nouveau perquisitionné et avait été arrêté en avril 1892 pour "association de malfaiteurs". Remis en liberté le 18 mai 1892 il fut de nouveau arrêté le 15 mai 1893, suspecté d’avoir préparé des bombes avec Vinchon, Leveillé, Bondon et Spannagel, bombes trouvées dans un panier dans un jardin et qui, selon la police, devaient être lancées pour l’anniversaire de l’exécution de Ravachol. La perquisition ayant été infructueuse, il ne put être inculpé de "détention d’engins explosifs". Il résidait à cette époque 17 rue des Collines à Gennevilliers. A l’été 1895 il était allé travailler à Troyes comme manœuvre avant de revenir en région parisienne.


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