Après avoir participé à la guerre civile, Manuel Marcobal San Adrian s’était exilé en France. Pendant l’occupation nazie il participait à la résistance en Savoie et intégrait le 15 janvier 1943 les Forces Françaises de l’Intérieur (FFI). Arrêté, il fut déporté au camp de concentration de Mauthausen. Il fut tour à tour interné à Mauthausen, Melk et Ebensee où il assura les liaisons et la solidarité entre les « savoyards », le groupe des internés espagnols depuis 1940 et la collectivité française, contribuant ainsi à sauver la vie de nombreux déportés. A sa libération en 1945, il s’installait à Aix-les-Bains (Savoie) où il milita dans les associations de résistance et anciens déportés de Savoie et à la FL-CNT jusqu’à son décès survenu le 30 octobre 1953. A son enterrement civil assistèrent, outre les libertaires, les associations de résistance et d’anciens déportés de la Savoie.
Manuel Marcobal San Adrian étair sans doute également membre de la Fédération espagnole des déportés et internés politiques (FEDIP).