Joseph Liger Lagaufrette, employé en pâtisserie qui habitait 32bis rue du Sorbier (20e arrondissement) était membre au début des années 1910 du groupe Les Originaires de l’Anjou adhérent à la Fédération communiste anarchiste (FCA). Il était le secrétaire du Foyer populaire de Belleville (5 rue Henri Chevreau) qui, en décembre 1913, avait adhéré à l’union régionale parisienne constituée après le congrès anarchiste tenu à Paris en août 1913 (voir François Appert). En 1914 il fut remplacé à ce poste par la demoiselle Boudet. Début août 1914, lors de la mobilisation, il fut signalé comme "s’étant soustrait aux recherches de la police". En juin 1915 il fut maintenu « réformé n°2 ».
Il y a sans doute identité avec Liger, qui en mars 1919, signa au nom du syndicat des peintres une protestation contre les perquisitions faites au siège du Libertaire après l’attentat de Cottin contre Clémenceau. Cette protestation publiée dans Le Libertaire (2 mars 1919) fut signée entre autres par Le Meillour, Sirolle, Boudoux, Schneider, Massot, Dondon, etc.
Le 1er mai 1919 il fut arrêté comme de nombreux militants - dont Lepetit - lors de la violente manifestation Place de la Concorde. Interné à la prison de la Santé, il y entama une grève de la faim avec une quarantaine d’autres compagnons dont Kneller et Bertholetto.
En 1926 un Liger (le même ?) était membre de la commission administrative de la 13e région fédérale (Drancy-Le Bourget-Bobigny) du Syndicat unifié du Bâtiment (SUB).