Né dans une famille yiddishophone David Mikol fréquentait les milieux anarchistes parisiens au début des années 1890. Il y avait connu notamment Etiévant.

En 1896 il émigrait aux États-Unis où il adhéra aussitôt au groupe La libre initiative de New York et commença à collaborer à l’hebdomadaire francophone La Tribune Libre (Charleroi, Pennsylvanie, au moins 180 numéros du 25 juin 1896 au 14 août 1900) publié par Louis Goaziou et Louis Lambert. Le journal d’abord sous-titré « organe hebdomadaire des travailleurs de langue française » devint en novembre 1898 « organe socialiste libertaire ». Il y signa notamment une “Etude sur le socialisme” (février 1898). Il donna également plusieurs conférences sur le socialisme et l’anarchisme.

Au printemps 1898, il rejoignit la colonie libertaire La Libre initiative de Ramsey animée par Henri Decamps et où il mit en place un atelier de confection.

A l’automne 1898 il était à Boston et continuait de soutenir la Colonie de Ramsey. Il prit à cette époque la défense de Luccheni qui venait de tuer l’impératrice Elizabeth d’Autriche, tandis que L. Goaziou condamnait le terrorisme anarchiste. Membre du groupe de Boston, il envoya à cette époque quelques articles aux Temps nouveaux de J. Grave.
En 1900 il donna plusieurs conférences à Boston notamment sur le thème "Le parlementarisme et l’anarchisme".

Partisan de la grève générale, il fut un des premiers abonnés du journal L’Union des travailleurs (Charleroi, mars 1901-1918) publié par L. Goaziou. Toutefois le journal s’orientant de plus en plus vers l’action politique il ne tardait pas à rompre avec Goaziou et son organe.

Vers 1908, David Mikol aurait abandonné ses convictions libertaires et se serait rapproché du parti socialiste.

Y-a-t-il identité avec David Mikol, docteur en médecine qui, selon le Maitron, aurait vécu en France où, pendant l’entre-deux guerres, il s’était intégré au groupe du Docteur Pierrot et avait collaboré à sa revue Plus Loin (1925-1939).