Gil Moles Nicolas avait participé aux cotés de son père Rafael et de ses frères à l’insurrection de décembre 1933 où le communisme libertaire avait été proclamé à Castel de Cabra. Lors du soulèvement franquiste de juillet 1936, il participa à la résistance dans la zone d’Utrillas puis s’engagea comme milicien d’abord dans la Colonne Carod-Ferrer, puis dans les colonnes Ortiz, CNT13, Torres-Benito et pârticipa aux combats de Belchite puis du front de l’Ebre dans la Colonne Durruti et 26e Division après la militarisation.

Exilé en France lors de la retirada, il fut interné aux camps du Barcarès puis d’Argelès avant d’être envoyé travailler aux mines de La Grand-Combe dans une Compagnie de travailleurs étrangers. Pendant l’occupation allemande, il participa à la résistance dans le maquis du Mont Aigoual.

A la libération il fut embauché aux usines Pechiney de Salindres (Gard) où, jusqu’à sa retraite il participera à toutes les grèves et conflits ouvriers. Gil Moles Nicolas fut membre de la CNT et de la Comarcale d’Utrillas en exil jusqu’à son décès survenu le 20 avril 1972.