Militant anarchiste condamné de nombreuses fois en Italie, Ferdinando Pierrotti s’était évadé à la fin des années 1890 du lieu où il était assigné à résidence et était passé en France. "De confession israélite", il portait plusieurs tatouages : une épée, un fusil, des haches entrecroisées, le mot Anarchia avec deux épées croisées suivi de Maggia fatti e non parole et L. Liberate sur le bras gauche et L. C. ai Parigi 1871 sur le dos de la main gauche. Le 23 mai 1900 il avait été condamné par le Tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence à deux ans de prison pour « vol » et avait été incarcéré à la prison de Nîmes dont il était libérable en février 1902.
Né le 1er avril 1871 à Gubilio –ou Gulibio ?- (Italie)
PIERROTTI, Ferdinando
Bouches-du-Rhône