Fils d’un charpentier de marine, Lucien Quiniou qui demeurait au quartier du Fort-Rouge, travaillait également à l’Arsenal de Toulon. Au début des années 1910 il était avec Viort l’un des responsables du Groupe des Insurrectionnels.
Membre après guerre du groupe La Jeunesse libre, il s’opposa souvent aux communistes lors des réunions du Comité pour l’amnistie intégrale. Militant syndicaliste il fut élu le 15 septembre 1922 au conseil d’administration du syndicat des travailleurs de la Marine qui adhéra à la CGTU et dont il fut nommé secrétaire adjoint en octobre 1922. En 1927, lors de la rupture survenue au sein de l’UACR, il adhéra à l’Association des Fédéralistes anarchistes (AFA) fondée autour de Sébastien Faure et devint le correspondant local de La Voix Libertaire, l’organe de l’AFA. Au début des années 1930 il était le secrétaire du groupe Sébastien Faure de Toulon dont les autres membres étaient Antoine Bertrand (trésorier), François Fortuna, Joseph Albertini, Marius Verse, Charles Lajugy et Israël Juge. D’autres militants avaient choisi de rester à l’UACR et d’autres avaient adhéré au PCF ou à la SFIO.
Lucien Quiniou est décédé à Toulon le 3 décembre 1965.