Dictionnaire international des militants anarchistes
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GOUZIEN, Pierre
Né à Lambézellec (Finistère) le 18 avril 1889 - mort le 17 février 1942 - Employé municipal – CGT – CGTU – Brest (Finistère)
Article mis en ligne le 28 avril 2009
dernière modification le 22 mars 2024

par R.D.

Entré à la mairie, en 1913, comme commis stagiaire à la Criée municipale aux poissons de Brest, Pierre Gouzien termina sa carrière comme rédacteur au bureau de bienfaisance. Militant syndicaliste de tendance anarcho-syndicaliste, il remplaça en 1922-1923, Émile Carn communiste, comme secrétaire du syndicat des Travailleurs municipaux.

En 1922, il fut secrétaire de la Bourse du Travail de Brest et collabora au journal Le Syndicaliste de l’ouest (CGT) puis à l’organe de la CGTU Le Syndicaliste du Finistère ; c’est d’ailleurs un article collectif paru dans le n°1 (août 1922) et intitulé « Plus que jamais Vive Cottin », soutenant ce dernier, auteur d’un attentat contre Clemenceau, qui lui valut d’être condamné à 3 mois de prison avec un autre militant anarchiste, René Martin et deux militants communistes, Louis Marchand et Pierre Camblan.

Le 22 août 1922, il s’était absenté, en tant que délégué syndical, pour assister, malgré l’avis contraire du maire socialiste, aux obsèques de Dravalen, ex-secrétaire de l’UD du Finistère. Il fut traduit devant le conseil de discipline le 7 septembre 1922 ce qui lui valut la peine de l’avertissement.

L’année suivante, il assista, le 27 mai, à la réunion constitutive de la 6e région CGTU (Finistère, Mayenne, Côtes-du-Nord, Ille-et-Vilaine) comme l’un des délégués de tendance anarchiste avec Quemerais et René Martin et puis au 2e congrès de la CGTU, Bourges, novembre 1923 et devint trésorier de la Fédération unitaire des services publics. Dans le cadre de la lutte antifasciste, il écrivait dans le premier numéro (juillet 1923) de Le Syndicaliste de l’ouest, organe de l’Union régionale unitaire : « Pour une dent toute la gueule ! Pour un homme, dix des leurs !Il faut qu’ils flanchent ces messieurs ! C’est à nous de le vouloir ! ». En mai 1924, il était secrétaire de l’UD du Finistère.

En 1935, il demeurait 54 rue de la Mairie à Brest, figurait sur l’État des anarchistes du Finistère et était inscrit au Carnet B.

Pierre Gouzien, qui était marié et père d’une fille, est décédé à Brest le 17 février 1942.


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