Dictionnaire international des militants anarchistes
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Né à Signa 27 octobre 1892
BAGNI, Gino “Andrea del Vertice” ; “Andrea Raimondo”
Mécanicien - USI – Vado Ligure (Ligurie) – Marseille (Bouches-du-Rhône)
Article mis en ligne le 13 février 2010
dernière modification le 7 septembre 2023

par R.D.

Gino Bagni résidait en Ligurie depuis son adolescence. C’est pendant la guerre qu’il avait adhéré au groupe libertaire de Sampiedarena. Il travaillait à Cogoleto dans une fonderie et en 1915 devint le secrétaire de la Ligue des travailleurs chimiques de la zone. En 1919 il travaillait à la Westinghouse de Valdo Ligure où il fut l’un des protagonistes de l’agitation ouvrière de l’après guerre.

Lors du congrès anarchiste de Ligurie, en mai 1919, il fut nommé membre de la Coordination régionale anarchiste. Il était à cete époque l’un des diffuseurs à Vado des hebdomadaires Il Libertario et Guerra di Classe. Nommé secrétaire de la Chambre du travail de Vado Ligure, adhérente à l’USI, il participa en décembre 1919 au 2e congrès de l’USI tenu à Parme. En octobre 1920 il fut nommé au Conseil national de l’USI. Suite au mouvement d’occupation des usines, il fut arrêté à l’automne 1920 comme des centaines d’autres militants anarchistes. Gino Bagni participait ensuite aux mouvements de résistance au fascisme, puis, après la marche sur Rome, dut s’exiler en France avec sa femme Elisa Lensi.

Exilé à Marseille, il participait aux activités des groupes italiens et collaborait à la presse de l’exil sous les pseudonymes de Andrea del Vertice ou de Andrea Raimondo. En septembre 1925 il fut avec Bixio Sorbi représentant de la chambre du travail de Vado Ligure au congrès tenu en France par l’USI. Il était en 1928 le responsable du journal L’Ora Nostra (Marseille, 3 numéros du 20 janvier au 27 juillet 1928) édité par le Comité d’aide aux détenus politiques en Italie et dont le gérant était Léopold Faure.

En 1932 il appuya la campagne d’adhésion au Front unique antifasciste préconisée par le parti communiste auquel il adhéra par la suite. Arrêté en juin 1940 il fut interné un mois au camp de Saint-Cyprien. Arrêté en janvier 1941 en tentant de rentrer en Italie, il fut envoyé à l’isolateur de Ventotene.


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