Dictionnaire international des militants anarchistes
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ANCILLOTTI, Angiolino “ANGELO”
Né à Marciana Marina le 25 août 1899 – mort le 13 mai 1977 - Ouvrier sidérurgiste ; libraire – Portoferraio (Ile d’Elbe) – Marseille (Bouches-du-Rhône) – Valencienne & Lille (Nord)
Article mis en ligne le 22 décembre 2010
dernière modification le 7 septembre 2023

par R.D.

Angiolino Ancillotti Angelo avait commencé à travailler à l’âge de 18 ans aux hauts fourneaux de fer de Portoferraio où ses parents s’étaient installés quand il était enfant. En 1917 il fut mobilisé et envoyé au frant dans un régiment du génie télégraphique.

En avril 1920 il accompagna Malatesta lors de sa tournée de conférences à l’île d’Elbe et fut photographoé ave lui à Civitavecchia. Suspecté d’être l’auteur des inscriptions « Mort à Mussolini » apparues sur les murs de Portoferraio, il émigrait clandestinement en France fin 1921 et s’installait d’abord à Nice. Le 13 juin 1922 le tribunal de Portoferraio le condamnait par contumace à deux mois de prison pour « cris séditieux ».

En septembre 1926 son départ imprévu de Marseille avec le compagnon Antonio Chieri mit en émoi la police fasciste qui suspectait les deux hommes de préparer avec Quisnello Nozzoli Cubo Cartei, Dario Castellano et les frères Tinacci, un attentat contre Mussolini. Le 23 févrer 1927 les services fascistes signalaient qu’il était interveni à Marseille dans une réunion organisée par les communistes et où il était intervenu pour dénoncer les déportations des anarchistes russes en Sibérie. En mai 1928 il était suspecté d’avoir agressé deux carabiniers italiens en mission à Marseille. Bien qu’individualiste et opposé à l’organisation, Angelo était lié à des compagnons d’autres tendances du mouvement libertaire.

Il partait ensuite pour Valenciennes où il devenait représentant pour une maison d’éditions de romans En 1929 il était signalé à Paris où il poursuivait ses activités et en 1933 il était fiché par les autorités fascistes comme faisant partie de la « première catégorue des ennemis du régime » et comme « terroriste ».

Dans les années qui suivirent il réduisit ses activités militantes tout en restant fidéle à ses idéaux libertaires. A l’été 1936 il remplaça Umberto Marzocchi parti combattre en Espagne, à la gérance de la Librairie moderne de Lille.

Angelo Ancillotti rentrait à Portoferraio après la Libération d’où il soutenait le journal Seme anarchico (Turin) par des souscriptions.

Angiolino Ancillotti est mort à Portoferraio le 13 mai 1977.


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