C’est en 1968 que Toni Ferro avait adhéré au mouvement anarchiste. De 1968 – où il avait participé au congrès international anarchite tenu à Carrare - à 1974, avec le groupe napolitain du Teatro comunitario e di Guerriglia semiotica, il fut particulièrement actif à l’université lors des luttes antifascistes et dans la solidarité aux ouvriers des chantiers navals de Naples. Après avoir adhéré avec son groupe à la Fédération anarchiste italienne (FAI), il y organisa la Commission culturelle. En 1972 il fut victime d’une agrssion fasciste.

A la fin des années 1970, tout en continuant son expérience de thâtre politique et social, il abandonnait le militantisme anarchiste. Dans les années 1980-1990 il fut le directeur de l’Académie des beaux artis de Catanzaro (Calabre) et participa aux élections municipales pour le parti socialiste.

En 1998, à l’occasion de la commémoration du mouvement de 1968 à Naples, il reprenait contact avec le mouvement anarchiste et faisait part de son expérience soixantehuitarde dans Umanità nova et dans la Revista storica dell’anarchismo. Il particpait également à diverses intitiatives des groupes anarchistes calabrais. En 2002 il participait à la Biennalle Arte e anarchia, organisée par la revue Aparte à laquelle il allait collaborer et retrouvait Judith Malina et le Living theater avec lequel il avait travaillé dans les années 1970. Cette même année il se représentait aix élections mais comme indépendant du parti socialiste. L’année suivante il participait à la Biennale Arte e anarchia Sud tenue à Cosenza puis au Forum social de Porto Alegre (Brésil).

Toni Ferro est décédé en 2004 des suites d’un cancer.