Membre semble-t-il au début des années 1900 de l’Association internationale antimilitariste (AIA) et employé de commerce, Eugène Cholet, qui en 1908, avait effectué son service militaire dans un régiment de ligne basé à Mont-de-Marsan, avait assuré en 1912 l’administration du journal L’Avenir Social pendant l’emprisonnement de Benoit Broutchoux. En juillet il était condamné par la cour d’assise à deux mois de prison pour “injures envers l’armée”. A sa libération il allait à Harnes (Pas-de-Calais) où il travaillait à l’Imprimerie communiste qui éditait l’hebdomadaire Le Révolté (Lens & Harnes, n°1, 9 octobre 1910 à septembre 1913) dont le gérant était Henri Dupuy et les principaux collaborateurs Benoit Broutchoux, Adrein Dolly, Raoul Lenoir et Henry Zisly. Ce journal diffusé dans toute la région houillière résultait de la fusion de L’Action syndicale et du Combat (édition du Nord) et sera remplacé en octobre 1913 par le nouveau titre L’Avant Garde.
Il s’agit sans doute du Cholet qui jusqu’au printemps 1908, avait travaillé à l’imprimerie du journal L’anarchie.