Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site
Descriptif du site
SEGARD, Philogène, Ferdinand
Né le 25 avril 1858 dans la Somme - Journalier – Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
Article mis en ligne le 8 février 2013
dernière modification le 7 septembre 2023

par ps

Membre du groupe La Jeunesse libertaire et responsable de la bibliothèque du groupe anarchiste de Saint-Denis à la fin des années 1880 et demeurant 30 route d’Aubervilliers, Philogène Segard travaillait semble-t-il à l’usine à gaz du Landy.

A l’occasion du 1er mai 1890, il aurait été arrêté comme plusieurs autres compagnons du groupe dont Kaision, Pourry, Bourgeois et Monneret et poursuivi pour "incitation au pillage“…

Suite aux incidents du 1er mai 1891 à Levallois, il s’était brièvement réfugié à Londres avec Désiré Pauwels. Puis il fut en relation avec les compagnons réfugiés à Londres – notamment Henri Defosse (s’agit il de Pauwels qui après son retour en France utilisa le nom de Claide Defosse ?) - dont il recevait les correspondances à redistribuer en France. Comme de très nombreux compagnons, tant à Paris qu’en banlieue et en province, il fut arrêté le 22 avril 1892 préventivement à la manifestation du 1er mai. Il demeurait toujours 30 route d’Aubervilliers.

En décembre 1892, un certain Louis-Albert Prudhomme dit Valentin avait été perquisitionné à Varangeville, près de Nancy avec deux autres compagnons : Meunier (qui était en fait Pauwels) et Calixte David (qui serait en réalité Élisée Bastard). Selon la police Prudhomme était en fait Philogène Segard.

En 1893 il fut suspecté d’avoir été l’auteur, avec Bastard, du placard Mort aux voleurs et, au début de l’année, d’avoir participé avec entre autres Pennelier, Ouin et Bruneau à l’affichage d’un manifeste anti patriotique lors des opérations de tirage au sort.

Le 1er janvier 1894, lors de la rafle suivant l’attentat de Vaillant à la Chambre des députés, il fut l’objet d’une perquisition où la police avait saisi de la correspondance, des brochures, un drapeau noir et un poinçon. Il fut alors arrêté ainsi que son père et le compagnon Defosse qui était de passage. Le 26 ou 27 février suivant il fut, semble-t-il, l’objet d’une nouvelle perquisition où furent saisis des journaux et brochures anarchistes et où, alors qu’il était absent, son père fut arrêté.


Dans la même rubrique

SENAR BURON, Miguel
le 6 mars 2020
par R.D.
SEGARD, Émilien, Alfred
le 22 novembre 2018
par R.D.
SEBASTIA GUARDIOLA, Vicente
le 10 novembre 2016
par R.D.
SENONQUE (ou SENOUQUE ?)
le 17 octobre 2016
par R.D.
SENTIS BIARNAU, Ramon “Floreal de la SONA”
le 17 août 2016
par ps