Dictionnaire international des militants anarchistes
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GOYON, Henri
Né à Lyon le 23 avril 1877 - Marin de commerce ; chaudronnier en fer ; vannier - La Seyne & Toulon (Var) - Marseille (Bouches-du-Rhône) – Genève & Neuchâtel
Article mis en ligne le 6 avril 2013
dernière modification le 7 septembre 2023

par ps

Le 19 juillet 1894, Henri Goyon, né à Lyon de père inconnu et marin de commerce inscrit au Havre, avait été arrêté par la gendarmerie maritime de Toulon alors qu’il distribuait, avec Eugène Bérard et Jean-Baptiste Orisini, des écrits anarchistes (La défense d’Émile Henry) à des militaires. Une perquisition effectuée à son domicile, 38 rue Nicolas Laugier, ne donna rien de suspect. Il fut alors mis sous surveillance. A la mi-janvier 1895, suite à une arrestation à La Seyne, il avait été remis en liberté par le Procureur de Toulon qui n’avait pu l’inculper de vagabondage et était alors semble-t-il reparti à La Seyne où il travailla près de 2 mois aux Forges et chantiers de La Seyne comme chaudronnier, dont il fut remercié le 28 février 1895 et alla alors à La Ciotat ou Marseille pour y chercher du travail. Il résida également à Sète, chez Izoird, 27 rue Nationale.
Le 17 décembre 1895 il avait été signalé à Barcelone où le 19 il s’était présenté au Consulat de France pour demander un secours. Selon la police il était alors vannier. Ce même mois de décembre il fut inscrit sur un État nominatif des anarchistes ou des individus considérés comme dangereux résidant ou voyageant en Espagne. A la fin janvier 1896 la police pensait qu’il avait quitté Barcelone pour "vagabonder" dans la péninsule.

En mai 1896 il avait été inscrit sur un deuxième État nominatif des anarchistes ou des individus considérés comme dangereux résidant ou voyageant en Espagne.

Signalé comme anarchiste “convaincu pouvant devenir dangereux”, Henri Goyon résida en 1897 pour de brèves périodes à Genève et Neuchâtel. Arrêté à Genève pour vagabondage, il fut expulsé et, selon la police, retourna sans doute à Marseille et Toulon où il résida et fut aidé par les compagnons Fouque et Celle. Il fut ensuite embauché par un entrepreneur de déchargement de charbon à l’Arsenal.
En mars 1898 la police signalait son départ de Toulon pour Marseille où il devait solliciter de la Préfecture son rapatriement sur Lyon pour y passer le conseil de révision.

Au début des années 1900 il fut inscrit comme "nomade" à l’état n°1 des anarchistes disparus et/ou nomades.


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