Juan Laurans avait émigré encore enfant en Catalogne où il deviendra horticulteur à Lerida et adhérera à la CNT.
Passé en France lors de la Retirada, il s’installa par la suite à Brive-la-Gaillarde où il militera à la FL-CNT jusqu’à son décès survenu en novembre 1971 lors d’un accident de circulation.
Un de ses fils, resté en Espagne et devenu curé, était un jour venu le voir à Brive ; José, pour le laisser entrer chez lui lui avait fait quitter son aube de curé en lui disant : « La ropa que tu llevas esta cubierto de crimenes y manchada de sangre. Si no te la quitas donde yo vivo, tu no pasas ! » (« le vêtement que tu portes est couvert de crimes et taché de sang, si tu ne l’enlèves pas, tu n’entres pas »)