Le cordonnier Albert Jullien travaillait en 1911 pour un entrepreneur de l’équipement militaire à Marseille. Signalé comme militant anarchiste notoire et “très dangereux” il était inscrit à la première catégorie du contrôle des anarchistes des Bouches-du-Rhône. Il prit la parole le 1er mai 1912 à la Bourse du Travail de Marseille. Il vivait alors maritalement avec sa compagne dont il avait eu deux enfants.
Il pourrait s’agir de Jullien, Albert, Claude, Charles, né le 29 octobre 1856 à Sisteron (Basses-Alpes), fiché au début des années 1890 à Avignon (Vaucluse) où il était cordonnier et qui avait été condamné à deux reprises (en avril 1875 pour mendicité à Aix et en juillet 1891 à Marseille pour outrages à agents), puis qui demeura ultérieurement à Endoume où il est décédé le 12 juillet 1921.