Fermin Aliacar Garralaga avait commencé à militer très jeune avec ses frères au sein du mouvement libertaire à Burgo de Ebro (Saragosse). Après la proclamation de la République en 1931, il avait participé au mouvement d’occupation des terres. En juillet 1936 il parvenait à gagner la zone républicaine avec trois de ses frères –l’ainé, Igancio, sera fusillé par les franquistes le 13 septembre 1936 – et s’enrôlait dans les milices confédérales.
Passé en France à la fin de la guerre, il a été interné dans divers camps. En 1943 ou 1944 il était dénoncé aux allemands comme “communiste” et réquisitionné au titre du Service du Travail Obligatoire (STO). Le train qui l’emmenait en Allemagne était bombardé par l’aviation alliée, il était blessé mais parvenait à s’enfuir.
Après la libération Fermin Aliacar a milité dans la FL-CNT en exil de Saverdun jusqu’à sa mort survenue dans cette ville le 4 mai 1970.