Peintre-décorateur lyonnais réfugié en Suisse après la Commune, Abraham Dargère connut James Guillaume à Neuchâtel et adhéra à la section neuchâtelloise de l’Internationale qu’il représenta, avec J. Guillaume, au congrès de la Fédération jurassienne, les 27-28 avril 1873 (cf. Bulletin de la Fédération jurassienne, 1er mai 1873).
Dargère, qui avait participé à la Commune lyonnaise, « s’étonnait de l’indifférence des conseils de guerre à son égard ». (cf. L. Descaves, "Philémon, vieux de la vieille", p. 262.). Il réussit à monter une entreprise de peinture qui, en 1877, était en activité à la Chaux-de-Fonds.
Suite à une amnistie, il était vraisemblablement rentré en France où il décéda à Paris en mai 1886.