Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CROSNIER, Alain

Né le 3 septembre 1955 à Paris — mort le 16 juin 2005 — Ouvrier d’État au cadastre OCA — UTCL — AL — CGT — Paris
Article mis en ligne le 3 février 2007
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.
Alain Crosnier

Alain Crosnier avait fondé en 1975 le Groupe Anarchiste de Propagande et d’Action Révolutionnaire (GAPAR) qui allait adhérer à Confrontation Anarchiste (CA) formée d’anciens groupes ayant quitté la Fédération anarchiste (en 1971) et de l’absorption des groupes de l’Union Fédérale Anarchiste (UFA). A. Crosnier participait alors très activement à la lutte contre les fascistes et le soutien aux luttes à l’intérieur de l’armée. Il était également membre du groupe « Les amis de la Commune ». Après qu’en 1976 CA se se soit dissout, il fondait alors, avec les les membres de la tendance organisationnelle dont il était, l’Organisation Combat anarchiste (OCA).

Alain Crosnier, qui travaillait comme ouvrier au cadastre à la Direction générale des impôts et militait à la CGT, fut ensuite membre de l’Union des Travailleurs Communistes Libertaires (UTCL) organisation avec laquelle avait fusionnée l’OCA en 1979.
Pendant plusieurs années il allait participer au soutien aux Kanaks et être membre de l’Association d’information et soutien aux droits du peuple Kanak (AISDPK). Il avait aidé à l’organisation des rencontres internationales sur la pédagogie libertaire, aux diverses manifestations contre la première guerre du Golfe et à l’occupation de logements vides avec Droit au Logement (DAL).

Lorsque l’UTCL était devenu l’organisation Alternative Libertaire (AL) il était devenu le directeur de l’organe eponyme, poste qu’il assumera de 1991 jusqu’à sa mort d’une infection pulmonaire fulgurante survenue le 16 juin 2005 à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière.

À ses obsèques, Clotilde Maillard lut une petite allocution où elle disait de lui : « Il a reçu des coups de poing des fachos dans la rue, des coups de bottin sur la tête dans les commissariats et des coups de matraque dans les manifs… mais il était toujours là, calme, solide, fidèle à son idéal. »


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