Augustin Wilmet (parfois orthographié Willemet) faisait partie de la société de gymnastique de Boult-sur-Suippe où le compagnon Menessier l’avait amené à l’anarchisme. Abonné au Père Peinard et à La Révolte, il faisait partie du groupe anarchiste local qui se réunissait parfois à son domicile. Lors d’une perquisition le 19 février 1894, fut saisie une correspondance avec des anarchistes tant en France qu’à l’étranger ; la police signalait alors qu’il avait appris l’allemand, l’espagnol et l’italien. Wilmet profitait également de ses tournées de courtage et de recouvrement pour une banque pour faire de la propagande à Rethel (Ardennes). En août 1894 il fut suspecté d’avoir écrit une lettre de menaces au Président de la République Casimir Perrier, mais fut finalement disculpé après une expertise en écriture. Il travaillait alors chez un photographe de Rethel.
Il figurait en 1912 sur la liste des anarchistes des Ardennes.
Ayant bénéficié de dommages de guerre et devenu un photographe prospère, il se montrait, selon un rapport du préfet de mai 1923, “très satisfait de son sort”, était qualifié “d’inoffensif” et était proposé à la radiation des listes d’anarchistes de la région.