Joseph Feraud, qui demeurait 22 rue Marcel Journet à Grasse (Alpes-Maritimes), avait d’abord milité au Parti communiste. En avril 1937 il avait fait l’objet d’une plainte pour « coups » de la part d’un membre du Parti populaire français (PPF) qui n’avait pas eu de suite judiciaire. A cette époque il quitta le PCF et se rapprocha du groupe local de la Fédération communiste libertaire (FCL) dint le principal animateur était Jean Campana. Il collabora alors aux bulletins libertaires Rébellion (Grasse, au moins 6 numéros) et Action Directe. La police le qualifiait alors d’actif propagandiste anarchiste « à surveiller étroitement ».