Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

RUEDA JAIME, Juan

Né en Andalousie (Séville ?) en janvier 1884 — mort le 28 janvier 1969 — FAI — CNT — Andalousie — Valence — Barcelone (Cataogne) — Alger — Mexico
Article mis en ligne le 8 avril 2014
dernière modification le 23 juillet 2024

par ps

Juan Rueda Jaime avait commencé à militer dans les anciennes sociétés ouvrières andalouses qui avaient ensuite adhéré à la CNT qu’il contribua activement à renforcer dès sa fondation.

Puis il gagna Valence et Barcelone où il fut remarqué comme orateur au comité de grève de la métallurgie à Barcelone en 1910. Pendant la dictature d’Arlegui et de Primo de Rivera, il fut emprisonné à plusieurs reprises (1919-1921) et déporté à Bata et, pendant la République, en 1933 fut emprisonné à Valence.

Il participa à de nombreuses réunions et congrès, dont le congrès de 1911, celui de 1919 et la conférence de Saragosse en 1922 où il fut le délégué de la comarcale d’Alicante. En 1930 il fut l’organisateur avec Ramon Caballero de l’athénée de Mislata (Valence) et fut après la proclamation de la Républque et aux cotés notamment de F. Montseny, A. Pestaña, S. Segui, J. Garcia Oliver, l’un des orateurs de nombreux meetings à Mislata (1931), Adra et Madrid (1933), Algeciras (1935), Cullera et Villareal (1936).

Délégué au congrès tenu à Saragosse en mai 1936, il quitta le congrès, suite à des désaccords avec son fils Juan Rueda Ortiz, et fut victime d’un accident lors de son retour à Valence.

A la fin de la guerre à laquelle il aurait participé, il était parvenu à gagner l’Afrique du Nord où en 1943 il militait à la FL-CNT d’Alger. Puis il partit pour la France avant d’émigrer à Mexico où il continua de militer à la CNT.

Juan Rueda Jaime, qui avait pour compagne Dolores Serrano, est décédé à Mexico le 28 janvier 1969. Lors de l’enterrement et, semble-t-il, sur l’insistance de son fils Juan Rueda Ortiz ancien membre de la scission de la CNT, le drapeau rouge et noir avait été retiré du cercueil à deux reprises avant d’être remis par la fille et la compagne de Juan Rueda.


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