
Ramon Jacinto Prades Ramon était le fils des militants de la CNT Julio Prades Perfages et Maria Rosa Ribero Costo, et militait en 1936 à Mazaleon (Teruel). Il fut membre du condeil d’administration du Centre ouvrier de Mazaleon fondé par son père dans les années 1920. Il était marié à Asunción Cañizar Agut, avec qui il avait une fille, Pilar Prades Cañizar, et un fils, Germinal Prades Cañizar, décédé cinq mois après sa naissance.
Lors du coup d’état franquiste de juillet 1936, il fut le président du Comité révolutionnaire de Mazaleon. Pendant la révolution il fut l’un des animateurs des collectivités agricoles de la comarcale de Valderrobres. En août 1937, lors de l’offensive stalinienne contre l’Aragon libertaire, il fut détenu à Alcaniz avec notamment Manuel Cardona et Sebastian Boltaina par des troupes de la 11e Division et interné à Torre del Bosque. A sa libération il était retourné à Mazaleon pour y réorganiser la collectivité.
En avril 1938 suite à l’avancée franquiste, il s’était réfugié à Barcelone où il avait adhéré à la Solidarité internationale antifasciste (SIA).
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné au camp de Bram puis s’installa après la Libération à Mehun sur Yèvre (Cher) avec sa compagne Asuncion Cañizar (née à Monleon — morte le 15 janvier 1993). Il y sera actif à la FL-CNT dont il sera nommé secrétaire.
Jacinto Prades Ribera est décédé à Mehun le 1er février 1950.