Dès son adolescence, Juan Martin avait fait partie des groupes de la Fédération anarchiste ibérique (FAI) actifs dans la province de Tarragone et qui agissaient en liaison avec ceux de Reus et Barcelone, ce qui lui valut d’être persécuté à de nombreuses reprises.
Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il s’enrôla comme milicien avec notamment les frères Saurina Fabregat dans une centurie de la FAI de la Colonne Ascaso. Sur le front d’Aragon, il alterna entre les combats et une participation aux travaux des collectivités agricoles. Lors de l’offensive en 1937 des troupes communistes de Lister contre les collectivités, il s’y opposa les armes à la main.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps. Après la Libération il milita à la FL-CNT de Bergerac où il travaillait et où il fut victime ultérieurement d’un accident du travail qui le laissa paralysé.
Juan Martin est décédé à Bergerac en 1982.