Arrivé à Troyes vers 1876, Jacques Meyer résidait 13 rue Thiers. Selon la police ils’était marié à Marseillele3 novembre 1872 avec Anna Capricipuis en 1874 avaitabandonné sa femme et vivait en concubinage avec Rose Zuber dont il eut 6 enfants.
En 1897 Meyer qu était membre du groupe Les libertaires troyens, avait été condamné en tribunal de simple police pour « tapage séditieux » suite à une réunion dans un café concert en novembre où avait été crié « Vive l’anarchie ». Lors de la perquisition qui s’en était suivi, la police n’avait trouvé à son domicile « aucun traité de chimie ou de produits chimiques », mais avait saisi plusieurs exemplaires du Libertaire, L’En Dehors, Les Temps nouveaux, La Revue libertaire, Le Père peinard, L’ouvrier des deux mondes, l’Almanach du Père Peinard, l’opuscule Variations guesdistes de Pouget ainsi qu’une ancienne Déclaration du compagnon Ravachol. La police avait également relevé une liste de membres de la société de gymnastique Le Réveil dont Meyer était membre et qui était fréquentée par de nombreux militants anarchistes et révolutionnaires.Par la suite Meyer loua un garni de la rue de Preize.
Jacques Meyer est décédé à Troyes le 23 octobre 1904.