Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ESTELA BALLESTER, José

Né vers 1912 à Lerida — mort le 31 décembre 1973 — Ouvrier mosaïste ; bûcheron — POUM — MLE — CNT — Catalogne — Pyrénées-Orientales — Montpellier (Hérault)
Article mis en ligne le 25 mars 2015
dernière modification le 28 août 2024

par ps

José Estela Ballester avait commencé à militer dans sa jeunesse au POUM, avant d’adhérer au syndicat CNT de la construction, section des mosaïstes et au mouvement libertaire. Après avoir lutté contre le coup d’État franquiste, il était passé en France lors de la Retirada, après avoir laissé sa compagne et leur petit enfant en Espagne, et avait été interné dans divers camps et enrôlé dans les compagnies de travailleurs étrangers.

A la Libération il travaillait comme bûcheron dans les forêts de Prats-de-Mollo où en 1947 il fut victime d’un très grave accident de travail (rupture d’un câble d’un tronc qui le frappa en pleine poitrine) qui entraina l’ablation d’un poumon et de la moitié de l’autre. Il milita par la suite à la FL-CNT de Montpelier et aida à plusieurs reprises des émigrés économiques espagnols.

José Estella Ballester est décédé à Montpellier le 31 décembre 1973 et a été inhumé le 3 janvier 1974 en présence de son fils venu de Sabadell.