Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MARTINEZ ESCUDERO, Emilio

Né vers 1901 à Malaga — mort le 27 mai 1974 — Ouvrier chaudronnier aux chemins de fer — MLE — CNT — Malaga (Andalousie) — Alicante — Algérie — Casablanca (Maroc) — Liège (Belgique)
Article mis en ligne le 3 avril 2015
dernière modification le 12 juillet 2024

par ps

Emilio Martinez escudero travaillait depuis son adolescence comme ouvrier chaudronnier aux ateliers des chemins de fer andalous et avait adhéré à la CNT de Malaga.

Après la chute de Malaga aux mains des franquistes il avait gagné la région d’Alicante d’où à la fin de la guerre il était parvenu à s’embarquer à destination d’Oran. Il y fut arrêté et fut interné au Camp Morand (baraque E-7) puis envoyé à Bou Arfa pour y travailler au chantier de la Transaharienne.

Après le débarquement allié en Afrique du Nord et la Libération il s’installa à Casablanca où il continua de militer à la FL-CNT et où au début des années 1960 il fut victime d’un très grave accident de travail. Il dut par la suite pour survivre faire le gardien de nuit d’une école. Puis il fut rapatrié en Belgique à Liège où il fut membre de la FL-CNT jusqu’à son décès le 27 mai 1974.


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